C'mon C'mon
Mike Mills, USA, 2021o
Ein Radiojournalist muss sich um seinen neunjährigen Neffen kümmern, den kaum kennt. Auf ihrer gemeinsamen Reise quer durch die USA teilen sie ihre Ängste und Hoffnungen, und es entwickelt sich eine unerwartete und tiefe Freundschaft.
Regisseur Mike Mills («20th Century Women») zeigt, inspiriert von seinen Erfahrungen als Vater, die Annäherung eines eher ichbezogenen Mannes an die Bedürfnisse eines Kindes. Ein Film nicht zuletzt darüber, wie Jungen und Männer mit Gefühlen umgehen. Rührend ist das und in wunderschöne Schwarzweissbilder gefasst.
Gregor SchenkerDer Inhalt von Mike Mills’ neuem Film klingt zwar nach Kitsch, ist es aber nicht. Vielmehr hat er damit einen dieser seltenen Filme realisiert, die sich furchtlos das Wundern erlauben. Mills erschafft mit wohlkomponierten Schwarz-Weiss-Bildern einen filmischen Raum, dessen Schönheit uns einlädt, das Gewicht der Welt zu vergessen.
Sebastian SeidlerLe film, très bavard, décrit un homme qui ne sait pas trop quoi faire de lui-même, ni d’un enfant qui se sent “orphelin”. Sans craindre le moins du monde la psychologie et la mélancolie, le film de Mills, délicat, sensible, ne dramatise jamais les situations, cherche toujours à adoucir les choses.
Jean-Baptiste MorainMills, grand connaisseur de cette chose qu’on appelle la névrose, a du talent pour en injecter à chaque coin de réplique, subrepticement. Si bien qu’on oublie souvent tout ce qui clinque, la musique et le noir et blanc, pour apprécier ce qui s’agite derrière, sorte d’oscillation incessante entre une vision lumineuse de l’enfance et son envers terrorisant, remugle psychanalytique à ciel ouvert fleurant le pire de l’âme humaine en formation, bouillasse d’envies suicidaires spontanées et d’angoisses terminales d’abandon.
Olivier LammLecture du Magicien d’Oz et combat de catch pour rire, peur de se perdre deux minutes ou pour toujours, choix éducatifs et questionnements existentiels, regards d’enfants sur leur famille, leur pays et leur futur s’entrecroisent pour dessiner avec délicatesse l’essence même de l’enfance et toucher en nous ce point, qu’il soit à fleur de peau ou relégué dans les profondeurs.
Corinne Renou-Nativel